L’être de petite taille marchait dans les couloirs, sautillant bruyamment sur place à chaque fois qu’il voyait un trésor accroché au mur.
« Bon sang, qu’elle beauté ce bouclier ! Et cette lame, ça vient forcément de Forgefer ! Et… »
Quelques exclamations plus tard, ses pas le conduisirent vers la salle des candidatures. Il s’avança jusqu’à la table, et jeta un œil aux parchemins vierges.
« Erf, il faut écrire ? Hé bien, voila qui commence bien ! J’espère au moins que je ne suis pas tombé dans une guilde d’elfe ! Bon, j’essai quand même… »
Prenant maladroitement la plume, le vaillant nain, beaucoup plus habitué à manié la pioche, traça ce qu’il pensait être des mots à peu prés correct en langage commun.
« Nains, naines, les autres,
J’ai vu au hasard de mes pas une affiche, qui m’a mené ici. Il parait que vous recruté des gens vaillants et courageux. Ça tombe bien, je le suis ! Forcément, je suis un nain. Bon, d’accord, je ne suis sortis de ma mine que récemment, mais j’apprends vite ! J’ai déjà tué des loups, des araignées, des trogs, des voleurs, des ogres, des… *il continue l’énumération pendant quelques temps, avant de passé à la suite*. Bref, je cherche un peu de compagnie ! Depuis que je suis sortis de la mine, j’ai rarement l’occasion de discuté ou de combattre en groupe. Et même quand c’est le cas, généralement ce sont des allumés, qui parlent une langue étrange, ou qui cherche des « voitures » et des « programmes tv ». Y’a de ces cas… Enfin bref, je pense que vous avez compris. Sinon, je sais miné, forgé, et faire la cuisine (je vous ferais gouté mon ours à la bière, un délice !) Donc si je vous intéresse, pouvez comptés sur moi, parce que moi, je suis pas un nain capable ! »
Tout content de sa blague, drôle uniquement pour sa race sans doute, il relève la tête, laissant son écrit sur la table, et renifle un bon coup.
« Cette odeur… mais ce ne serait pas… »
Se laissant guider par son instinct, il se dirige vers la petite armoire au fond de la pièce et l’ouvre, découvrant les bonnes bouteilles rangées la.
« Je le savait ! Décidément ils sont prévenants ces hôtes ! Allez, pour me remettre de ce travail compliqué, un petit verre ! »
Il s’installa confortablement sur une chaise, déboucha bruyamment une bouteille et se versa un verre. Puis un second pour la route. Sans oublié un troisième, parce que jamais deux sans trois. Puis… Ce serait trop long de compté, toujours est il qu’il ne tarda pas à somnolé sur sa chaise, entouré de bouteilles vides.